Maisons individuelles mitoyennes ou logements collectifs, le confort acoustique y est généralement étudié au regard des cloisons séparatives. Ainsi, afin d'assurer le respect de la réglementation acoustique des bâtiments neufs ou l'atteinte d'un label type NF HABITAT, il sera bien souvent mis en œuvre des cloisons dont les performances d'affaiblissement acoustique aux bruits aériens seront proches de 60 dB. L'ensemble sera complété d'un sol souple disposant d'un delta Lw de 18 dB afin de traiter les nuisances solidiennes (ou bruits d'impact). Une telle stratégie fonctionne sans véritablement trop de problèmes dès lors que les modes constructifs sont en maçonnerie lourde (i.e. béton plein ou blocs béton). Elle devient toutefois inefficace dès lors que les sols sont composés d'éléments préfabriqués légers ou que les séparatifs sont de faibles densités (avec ou sans doublages thermo-acoustiques)....
LIRE LA SUITE
Les nuisances sonores audibles au sein des bâtiments d'habitation sont toujours de deux natures : Les « bruits d'impact » et les « bruits aériens ». Les « bruits d'impact » sont des chocs produits sur les sols qui se transmettent à l'ensemble du bâtiment par le biais de la structure (le gros œuvre). Ces chocs sont dus aux pas ou mouvements des meubles sur les sols. Ils se transmettent des sols aux murs et parfois par les équipements techniques faisant la jonction entre les sols et les murs....
LIRE LA SUITE
Les ICPE, ou Installations Classées pour la Protection de l'Environnement, sont exclues des dispositions réglementaires générales en matière de nuisances et de bruits de voisinage. Ainsi, le décret n° 2006-1099 du 31 août 2006, relatif à la lutte contre les bruits de voisinage, abrogé puis codifié dans le Code de la santé publique et le Code de l'environnement, exclut de fait les ICPE....